Philippe parreno
Nous avons affaire ici à la représentation symbolique de la folie humaine et de sa conception d’une société unique ou l’individualisme est à la fois sa force et son contraire. Ils sont reflétés par l’incroyable liaison qui réside dans la connectivité des individus entre eux. Il faut dire que l’esprit d’une pure folie est véhiculé par ce système d’assemblage avec une suite illogique de prises différentes. C’est un enchainement non désiré d’évènements, que l’on décrira comme « le hasard » ou « le destin » selon les intellectuels et les points de vue, qui a permis la création et l’évolution de l’espèce humaine et de sa société.
A l’origine il n’y avait qu’une seule possibilité de conception, une seule et unique base. Et c’est de ce point central que peut naître, dans un ordre indéfini, une multitude indénombrable de possibilité qui conduira à une limite, symbolisée par ces lumières rouge et blanche. Cette limite correspond à la grille qui emprisonne cette société à son niveau d’évolution. Nous avons actuellement, métaphoriquement, une grille qui nous délimite cette barrière de connaissances et de savoirs. Laquelle sera franchise et donc repoussée. Peu importe notre évolution, nous auront toujours ce seuil à franchir qui se révèlera d’une complexité extrême. La lumière rouge signifie le domaine dans lequel il est impossible d’imaginer évoluer tandis que la blanche donne une possibilité d’espérance. L’envie de grandir pour s’améliorer ainsi que pour étendre sa base de connaissance.
Bien entendu, ce qui nous uni nous emprisonne aussi. L’homme moderne est dépendant de cette société car sans elle il ne peut plus vivre en autarcie. Il a besoin de son prochain pour vivre. Peut-être que le plasticien essaie de nous démontrer que c’est une faiblesse de vouloir vivre en communauté et dans un esprit d’une folie de règles et de codes à suivre. Il est envisageable de croire qu’il considère