philo la religion
Le 17/04
Si l'on remonte à l'étymologie, nous avons deux occurrences différentes, d'abord chez
Cicéron, on trouve le releger qui signifie, recueillir, rassembler. De l'autre, chez Lucrèce, nous avons religare qui signifie relier. Elles sont intéressantes car elles vont nous permettre d'interroger si l'incertitude du mot, ne reflète pas l'incertitude du concept. Le concept de religion ou ce que l'on appel le fait religieux, est un concept qui n'est pas évident à cerner. Aujourd'hui, il semble évident de distinguer ce qui est du domaine du fait religieux, du domaine des autres activités humaines. Si on regarde du cotés des sociétés primitives et traditionnelle, la religion est omniprésente car elle imprègnes les gestes et les pensées du quotidien. En ce sens, elle n'est pas une activité à part entière.
Va supposer une mise à distance de la sphère religieuse en la distinguant de ce quelle n'est pas.
C'est-à-dire, l'état, la société, les sciences. On parle du fait religieux comme une activité autonome, c'est d'une certaine matière, en relativisée la fonction, la portée, c'est la ramener sur terre, la ramener au même niveau que les autres réalités humaines. Lorsque l'on essais de définir la religion , plusieurs difficultés s'offrent à nous. Une première difficulté qui est profane (quant la religion est dominante, elle n'a pas de nom à part entière pour se distinguer parce qu'elle norme toute la vie humaine. En revanche, là, dans l'état ou son influence est relative, la sphère religieuse va définir elle même les frontières entre le sacré et le profane. Ce n'est pas le nom religieux, c'est ce qui est laissé à la nature par la sur-nature.
La deuxième difficulté est le contenu. Il n'est pas certain que le contenu de toutes les religions puisses livrées un dénominateur commun pour permettre de définir la religion. Des religions polythéismes, monothéismes et sans dieux comme le bouddhisme. On pourrait parler des religions,l'autre élément est