Philo Travil Limite Libert
Intro
Au mot « travail » s’associe généralement l’idée d’une contrainte sociale déplaisante et pénible. En effet qui ne souhaiterait pas à ne pas avoir à travailler ? Notre société se base sur la notion même du travail : il faut travailler à l’école pour pouvoir ensuite accéder à un métier pour lequel on travaillera encore afin de gagner sa vie. Or le travail implique que l’on doit se soumettre à des règle, ce n’est pas nous qui décidons de faire notre travail comme on le souhaite, il faut respecter des procédures et acquérir de l’expérience sinon sans cela nous ne serons pas payé. Ici il n’est pas question de faire n’importe quoi et comme on le veut. Il faut se plier à des exigences qui ne dépendent pas de notre libre arbitre et qui, au contraire, limite notre liberté. L’Homme se sent donc esclave du travail, il doit travail « d’arrache-pied » s’il veut obtenir son dû et comme nous le montre l’expression « métro boulot dodo » sa vie ne se résume qu’à cela. Le travail est alors associé à une cage dans laquelle on se retrouve enfermé.
Mais le travail est-il réellement un obstacle à notre liberté ? Le travail n’est-il pas plutôt l’instrument capable de nous rendre indépendant de la tutelle d’autrui ? Car en effet c’est bien grâce au travail que l’on peut subvenir à nos propres besoins et ainsi avoir les moyens de construire notre vie sans dépendre du bon vouloir des autres. A priori il y a bien une limite dans le sens où le travail n’apparait pas de prime abord comme un moment de liberté pourtant c’est le résultat de ce travail qui nous accorde une certaine liberté : il est vrai qu’au moment où nous travaillons nous sommes contraint et ne pouvons pas faire ce que nous souhaitons, mais grâce à ce travail, on acquière le moyen de s’offrir ensuite ce dont on a besoin ainsi que ce que l’on désir. Dans une autre perspective on peut voir également que c’est le travail qui nous permet de profiter de notre