Philo
c. Laquelle des deux réponses me paraît-elle la plus juste ?
La réponse paradoxale est celle vers laquelle j’orienterais ma réponse même si je nuancerais sans doute pour montrer que tous les désirs ne sont pas « bons ».
d. Objectif (que vais-je chercher à montrer ?) :
Je vais chercher à montrer que le désir est essentiel, qu’il est constitutif de notre être-au- monde. Exister, c’est désirer. Une vie sans désirs est inconcevable et un état continu de satisfaction se retourne contre lui-même et tourne au radotage, à l’ennui, pour reprendre une formule de Jankélévitch. Oui, le désir peut être cause de souffrance mais le désir est
ce qui oriente l’action. Si la souffrance est passive, le désir est avant tout actif. On ne peut donc pas se contenter de dire que désirer, c’est souffrir. Désirer, c’est être, au sens où Spinoza l’entend.
3. Elaboration du plan :
Première partie : Dans la mesure où le désir est privation, le désir est cause de souffrance.
Il n’y a pas de désir sans souffrance puisque le désir naît d’un malaise que nous cherchons à apaiser ou d’un manque que nous cherchons à combler.
Deuxième partie : La souffrance que cause le désir est une souffrance nécessaire. Souffrir n’est d’ailleurs pas le terme le plus approprié quand on décrit le mécanisme du désir ; peut- être serait-il plus judicieux de parler de tension. C’est cette tension qui fait naître la détermination ; c’est cette tension qui oriente l’action et qui peut même conduire quelqu’un à se surpasser pour atteindre son objectif.
Troisième partie : Le désir est essentiel mais tout désir n’est pas nécessairement « bon » à poursuivre. Il faut savoir en maîtriser certains pour ne poursuivre que ceux qui permettent à l’homme de s’accomplir, de se réaliser et de vivre heureux.
4. Introduction (étape par