Philo
Intro : Le Bonheur nécessite t-il un quelconque savoir ?
L’étymologie de bonheur renvoit à une bonne chance « bonum augurum » cependant le bonheur dépend en partie de nous,c’est pourquoi les hommes ont toujours cherché d’une part à l’atteindre,d’autre part à découvrir les moyens de l’obtenir (par un art,un savoir, une disposition d’esprit).Le bonheur est le but que chacun veut atteindre.Le bonheur se définit comme un bien et un principe ou par nature chaque être veut son propre bien.Mais tous les êtres humains veulent-ils vraiment être heureux ? Le bonheur n’est-il pas un signe d’ennui ? Si le bonheur est généralement recherché les hommes recherchent aussi le bien,comment concillier ses 2 notions? On peut définir simplement le bonheur par le plaisir mais cette définition matérialiste est-elle suffisante ? C’est pourquoi on peut définir le bonheur par la réalisation de soi, mais peut-on être heureux sans prendre en compte le rapport à autrui ? Dès lors le bonheur ne comporte t-il pas une dimension sociale ? I) Le bonheur comme plaisir et fin de la vie humaine
Epicure : la théorie matérialiste du plaisir
Pour le matérialisme,tout ce qui existe est composé de vide et de grain de matières,les atomes.L’homme est un ensemble d’atomes qui composent un corps,une unité.Le rapport de ce corps au monde passe par la sensation,connaître c’est sentir. L’être humain classe ses sensations à l’aide de 2 affections : l’une agréable :le plaisir,l’autre désagréable :la douleur.
Epicure, en déduit une règle de vie : Fuir ce qui est désagréable et rechercher ce qui est agréable. « le plaisir est le commandement de la vie heureuse «
Ethique : science des bons et mauvais comportement Morale : science du bien et du mal