Philo
L’évolution scientifique de la société : la science ne va plus simplement essayer de contempler les choses, de les décrire mais va expérimenter de plus en plus pour comprendre le monde. Ce monde ne va plus nous parler par des images. A partir de la renaissance, le monde devient mathématisable, qui s’inscrit dans des équations. Des personnes comme Galilée mathématisent le monde. L’art n’est plus du côté de la science mais s’en sépare, l’art utilise des images, des couleurs alors que la science s’en dégage. Du coup l’art classique appuyé sur Pythagore etc. quand on pensait que l’art était question de proportion, cela change.
On arrive à un discours nouveau : on ne s’intéresse plus à un objet d’art comme le lieu même ou à lieu le beau mais c’est dans le sujet que le beau va se produire au contact de l’œuvre d’art. On va passer d’une idée du beau à un sentiment du beau. On sort d’une certaine objectivité. On arrive dans une critique de Goût, une sorte de 6eme sens, qui est capable de relever une connaissance qui est du côté du sensible et non de l’intelligible. Avec Esthetica de Baumgarten, on est dans quelque chose de l’ordre de la sensation. Il s’éagit de la sensation telle qu’elle est ressentie. Quel sentiment va se produire au contact du beau ? Cela va déterminer le goût.
L’abbé du Bos s’intéresse à la question des arts. 1719 réflexion critique sur la peinture et la poésie. « Ce sixième sens qui est en nous sans que nous en voyions ces organes c’est la portion de nous même qui juge sur l’impression qu’elle ressent. »
Hutcheson : Dans la philosophie du beau on avait une sorte de dogmatisme, une science du beau et les gens capables de parler du beau étaient des savants. Le goût lui fonctionne dans l’immédiateté, sans avoir à être éduqué. N’importe quel homme sensible va être capable d’émettre des jugements de goût. Tout le monde va être capable de ressentir