D'un point de vue général, la conscience est une faculté mentale qui permet à chaque individu d'appréhender et de se représenter de façon subjective des phénomènes extérieurs, intérieurs et plus généralement sa propre existence, ce qui lui permet donc d'accéder à son identité, d'avoir une représentation de soi dans la réalité et de se connaître. A l'exemple du chaton, qui, lorsqu'il passe devant un miroir, va hérisser ses poils et sauter sur le miroir pensant que c'est un autre chat : il ne reconnaît donc pas son image. Or l'Homme, connaît son image et il est capable de se reconnaître dans un miroir : il est donc conscient de la «continuité de son corps et de son moi» c'est à dire qu'il possède une «conscience de soi même » contrairement à la majorité des animaux qui penseront que c'est un autre individu, voir même un danger qui se présente face à eux.
Dans l'extrait de Toute vie est résolution de problèmes, Karl Popper aborde le thème de la conscience et plus particulièrement la distinction entre la conscience humaine et la conscience animale. En effet Popper soutient la thèse que le langage permet à l'Homme d'avoir une certaine conscience de lui et ainsi d'utiliser le «je» et de construire son identité, c'est à dire que par le langage il est conscient de la «continuité de son corps et de son moi», le langage étant une faculté qui différencie l'Homme de l'animal et rendant la conscience humaine supérieure à la conscience animale même si celle de l'Homme perd certaines de ses facultés (la mémoire par exemple).
Dans ce texte Popper cherche donc à démontrer en quoi l'utilisation de la faculté du langage permet de différencier la conscience humaine de la conscience animale. Le problème peut donc être : Quels sont les critères qui déffrencient la conscience humaine de la conscience animale ?
Dans un premier temps, l'auteur de cet extrait nous montre un premier aspect de la distinction entre la conscience animale et la conscience humaine qui peuvent pourtant nous