Philo
Dans quelle société vivons-nous ?
Quels rapports dois-je entreprendre avec l’autre ?
Quelles positions adéquates dois-je adopter ?
Peut-on parler de l’animalité en ce qui concerne l’homme, quelle part de nature demeure en nous ou encore qui suis-je ? La réponse serait nous sommes essentiellement pour ne pas dire forcément des êtres de culture : tout revient à cette notion de culture.
La culture fait passer l’homme d’un état de nature hypothétique à un état social (un état de nature absolu serait du non-sens car l’hypothèse d’un enfant ou d’un bébé mis dans la nature sans attache ne peut point survivre).
En effet, tout se passe comme si la culture était une nécessité pour la vie en communauté : penser le social, c’est saisir le culturel. Dans cette perspective, la culture permet à l’homme d’inventer et de s’inventer, créer et se créer, rectifier et modifier et amplifier ou améliorer ses propres conditions d’existences. Penser l’homme, c’est penser l’humain, penser celui-ci c’est instaurer l’être, c’est-à-dire on cesse de dire un animal politique mais un être politique, un être raisonnable et un être historique. Nous sommes ce qu’on décide d’être (le poids de la culture est indéniable, irréversible et tout retour à la nature n’est qu’une forme d’une culture pensée autrement, ex : le nudisme).
Par conséquence, on pourrait tout expliquer par « tout acte est culturellement naturel et naturellement culturel ». La nature devient une culture. Ma nature propre serait ma représentation de ma culture. La culture humanise le monde et il devient ainsi un monde de culture où l’être trouve des réponses à ses attentes. Pour ainsi dire, la culture pose cette irréversibilité vis-à-vis de la nature compte tenu qu’elle a cessé de nous être une référence (Tout pourrait être codé, décrypté, interprété et explicité).
Un monde sans culture est inconcevable car l’homme a saisi et compris ses capacités à gérer et à réagir le monde sachant qu’il demeure un être en