Explication de texte
Freud, malaise dans la culture

Freud est un auteur de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Connu pour être le pionnier de la psychanalyse, il était maître dans l’art d’analyser la science de l’inconscient. L’extrait que nous allons étudier de Sigmund Freud est tiré de son œuvre, le Malaise dans la culture publié en 1930. Dans cet extrait, Freud fait le lien entre l’homme et le travail, son idéologie étant que le travail est une source de bonheur pour l’homme, Freud oppose son opinion du travail avec celle qu’il réfute, stipulant que l’homme ne peut travailler que par contraintes, et nécessité. Il crée aussi un lien entre libido et travail, deux termes opposés qui se complèteraient dans notre société. Quel serait l’intérêt de diriger la libido vers le travail ? Le travail peut-il être une cause du bonheur bien que son image auprès de l’homme soit majoritairement mauvaise ? Nous verrons d’abord, que Freud démontre les bienfaits du travail pour l’homme, puis que le travail peut être une source de canalisation de notre énergie, enfin, que l’homme est doté d’une naturelle aversion pour le travail ce qui l’empêche de se poser les bonnes questions sur les bienfaits de celui-ci.

Le travail se traduit par une activité nécessaire à l’homme pour transformer la nature et satisfaire ainsi ses besoins. Puisque l’homme ne trouve pas de quoi satisfaire tous ses besoins dans la nature, il doit travailler pour produire les biens indispensables à sa survie. Dans la première partie du texte de Freud, celui-ci détermine les conditions du bonheur grâce au travail. Dans sa phrase on peut distinguer deux catégories de travailleurs. « En l’absence de prédispositions particulière prescrivant impérativement leur direction aux intérêts vitaux, le travail professionnel ordinaire, accessible à chacun, peut prendre la place qui lui est assignée par le sage conseil de voltaire ». Freud commence par définir furtivement les hommes dotés de