Philosophie de leibniz, philosophie des lumières, optimisme et anabaptiste
Le monde crée par Dieu ne peut qu’être parfait ; le mal n'est donc qu'apparent, et si nous pensons que le monde souffre, c'est que nous ne sommes pas capables de percevoir la finalité nécessairement bonne qui justifie cette souffrance. De même, Rousseau répondant au poème sur le désastre de Lisbonne, écrit : »Tout n'est pas bien, mais le tout est bien ». Ainsi, selon l’optimisme leibnizien, le mal n’est que l’ombre du bien. Le mal, la douleur, l’inquiétude, autant de conditions du bien, autant de raccourcis vers une plus grande perfection.
Philosophie des Lumières :
Sur la question de l'existence de Dieu, Voltaire, comme les autres philosophes des lumières ne s'oppose pas à Leibniz : l'univers ne saurait être le fruit du hasard ; un « grand horloger » est nécessairement à l'origine de l'horloge. Mais Dieu n'est qu'un principe, qu'une explication donnée, et Voltaire le tient à l'écart ; ce sont d’avantages les hommes et leurs capacités de raisonner qui intéressent les philosophes des lumières. L'intelligence humaine ne peut expliquer totalement le monde, ni le réduire à des catégories. Voltaire se méfie des systèmes et, lorsqu'il imagine Pangloss, ce n'est pas seulement pour critiquer Leibniz, mais aussi pour rejeter toute forme de dogmatisme (doctrine selon laquelle l'esprit humain serait capable de connaître la vérité, c'est à dire l'être, tel qu'il est en lui-même, et indépendamment de la représentation que nous en avons : en un mot l'absolu). Les Lumières n'affirment pas une doctrine unique ; elles n'appellent que le recul du fanatisme et de l'obscurantisme.
Optimisme :
L'optimisme ne se limite pas à une attitude mentale (être confiant dans l'avenir), il se traduit aussi par des attitudes plus actives et des comportements concrets face aux difficultés de l'existence : recherche de soutien et d'informations, application de stratégies adaptées pour régler le problème ou améliorer son moral. Ces données actuelles des