Philosophie
L’amour pré-romantique
Serge Chaumier explique que l’amour pré-romantique unissait par intérêts deux êtres lors du mariage. Les deux individualités pouvaient alors développer un univers qui leur était propre car ils vivaient leur vie séparément, en se croisant qu’occasionnellement. Il y avait séparation des genres, ils n’avaient pas le même réseau social et leurs rôles sociaux étaient bien distincts. Le lien du mariage sonnait comme un devoir chrétien de s’aimer mais il n’était pas synonyme de confusion des destins. L’amour pré-romantique se caractérise par l’indépendance et la liberté des êtres qui forment le couple et par la naissance possible d’un amour au fil du temps.
L’amour romantique
La fusion romantique, sorte de complémentarité des amants unis selon le même motif, se caractérise par le faite qu’un des deux partenaires acceptent de disparaître. Dans la majorité des cas c’est l’individualité féminine qui a ce rôle. Depuis toujours on a confié à la femme que ce soit les artistes, les intellectuels, les savants une destinée naturelle à aimer. Les femmes ont été en quelques sortes élevées pour disparaître, ce qui a été assimilées par certaines d’entres et qui les ont conduit à certains comportements. Les femmes prenant part à l’amour romantique construisent leur destinée sentimentale comme une réalisation de soi, le but de toute leur existence. Elles sacrifient leur vie à la vie de famille (garde des enfants, mari …) en renonçant à leur vie de femme. Celles qui ont été « dupes » de cette fusion romantique, perdent leur identité en tombant dans l’anonymat comme une sorte de « gazéification » ou de dissolution.
L’amour post romantique
C’est le temps de la déromantisation de l’amour on conservant cependant un certain idéal. La réunion de deux vies qui ouvre sur une tierce histoire : LE COUPLE. L’homme et la femme sont indépendants, ils existent ensemble et séparément. La femmes a changée et a la volonté à présent