Philosophie
Historique
Le véhicule électrique à batteries, souvent perçu comme ayant une motorisation « nouvelle », est en réalité à peu près aussi ancien que le véhicule à essence. C’est en 1880 que Charles Jeantaud, Camille Faure, Gustave Trouvé et Nicolas Raffard réalisent les premiers véhicules électriques. Cette prouesse technologique est rendue possibles grâce à l’invention, vingt et un ans plus tôt, de l’accumulateur au plomb par Gaston Planté et Camille Faure. Mais c’est en 1899 que la viabilité de la voiture électrique éclate aux yeux du monde entier. En effet, la « Jamais Contente », pilotée par C. Jenatzy, est la première voiture à dépasser 100 km/h.Chemin faisant, la voiture électrique est commercialisée un peu partout. En 1911, on trouve à Paris ainsi qu’à Londres des taxis électriques. Avant la Première Guerre mondiale, un tiers des véhicules américains roulent à l’électricité. Mais les années vingt et trente marquent clairement le déclin du véhicule électrique. En effet, l’accroissement des distances rend un véhicule doté d’une autonomie de 80 km (tout au plus) inadapté au contexte. La popularité des véhicules à essence croît. Alors que l’on commence à trouver de nombreuses stations-service, on ne trouve quasiment aucune borne électrique. A l’exception de certaines utilisations particulières, comme les véhicules de livraison, l’énergie électrique ne sert plus. Il faut attendre 1995 pour voir enfin les premières voitures électriques produites en série et commercialisées depuis la Seconde Guerre mondiale.
Technologie
La batterie est le point de stockage de l’électricité. Elle est connectée au moteur électrique par l’intermédiaire d’un régulateur et d’un convertisseur. Le régulateur sert à régler l’intensité du courant qui alimente le moteur. Son fonctionnement est assez simple : lorsque le conducteur du véhicule appuie sur la pédale d’accélérateur, la batterie libère du courant. Le convertisseur transforme alors le courant continu (DC)