philosophie
Le 17ème siècle s’impose par tant de changements! La révolution scientifique bat son plein. Menée par Copernic, puis accentuée par Galilée, elle sème la controverse avec cette nouvelle perception de l’univers : l’héliocentrisme. Le soleil serait donc au centre de l’univers. Malheureusement, l’église, omniprésente, n’accepte pas ces propos. Galilée est condamné à mort. Puis, lors de ce «siècle de la raison», la faculté rationnelle, mise en valeur plus que jamais auparavant. Elle développe chez nous la capacité de penser par nous-même. Cela étant dit, cette faculté rationnelle suscite certain questionnement à mon égard. Les sentiments ont des répercussions sur nos pensées, et ces dernières influencent nos corps. Cette rationalité s’opposerait donc-t-elle au sentiment amoureux?
Monsieur Descartes, avec tout votre respect, je reconnais votre position face à un tel sujet. Selon vos écrits, la raison a pour rôle de contrôler les mouvements du corps, en autre, les passions. De plus, vous affirmez que la force de l’âme serait dût à le résultat de l’affrontement de la passion et de la raison. Ce serait par l’échec ou la réussite de ces oppositions que l’autre pourrait réellement connaitre la force ou la faiblesse de notre âme. Les sens voileraient également la vérité, car le fait de pouvoir ressentir ces émotions affecterait la raison. Dans un ordre d’idées différent, vous affirmez que vous n’êtes pas votre corps, puisque le corps et l’âme seraient deux choses distinctes. Le corps ne serait que l’enveloppe de l’âme et un objet de pensée.
Toutefois, même en sachant vos réfléchis propos, que je respecte néanmoins, je m’oppose à ceux-ci. Je ne pense pas que la rationalité peut être un obstacle à l’amour, aux passions. L’Amour, avec un grand A, est si puissant, si indomptable, qu’il peut secouer le corps entier, corps qui, serait la «prison» de l’âme, selon vos propos. Par conséquent, les vraies passions iraient au-delà de notre raison.
Monsieur Descartes,