Phèdre, introduction et conclusion.
Au XVII ème siècle, apparait un grand mouvement de la littérature : le Classicisme. Ce courant culturel est caractérisé par le goût de l’ordre, de la mesure, de la rigueur et de la raison. Jean RACINE appartient à ce mouvement comme Molière, Corneille, La Bruyère.
Avec Phèdre, Racine remet au goût du jour la tragédie au théâtre. Racine y raconte une passion amoureuse destructrice. Dans l’Acte II, scène V, Phèdre avoue dans une tirade son amour à Hyppolite : c’est une scène particulièrement importante car elle marque un tournant dans le récit tragique : elle va entrainer les deux personnages principaux, Phèdre et Hyppolite dans un destin irrémédiable et dramatique.
En quoi cette tirade de Phèdre appartient elle au registre tragique ?
Nous étudierons d’abord la déclaration d‘amour de Phèdre à Hyppolite, puis l’aspect tragique de cette passion et enfin pour quoi Phèdre se perçoit elle comme un monstre ?
Conclusion :
Cette tirade de Phèdre appartient bien au registre tragique : Racine y exprime, avec tous les procédés classiques liés à ce registre (champs lexicaux de la souffrance, des passions destructrices : amour, haine…), le pessimisme, la fatalité de son destin qui voue Phèdre à la mort alors que Phèdre lutte en vain contre des forces qui la dominent et l’accablent (la force de la passion dévorante et celle des dieux).
Le ton « tragique » est souvent révélateur d’une certaine conception de l’homme et du monde. L’homme apparait comme un être faible, impuissant, prisonnier, dominé par des forces qui le dépassent et qui gouvernent le monde : le destin, les dieux .. Electre a aussi été influencée par ses forces : les Dieux. Electre de SOPHOCLE est aussi une pièce de théâtre tragique : comme Phèdre, les dieux ont déterminé son