Phèdre, racine, acte iii commentaire
Phèdre, Racine
Racine, auteur classique du XVII° siècle, a écrit Phèdre en 1677. Cette œuvre théâtrale raconte une partie de la vie de Phèdre, épouse de Thésée et amoureuse du fils de son mari, Hippolyte. L’extrait étudié se situe dans l’Acte III, scène 3. Phèdre, après avoir dévoiler son amour à Hyppolite, est anéantie par l’annonce du retour de Thésée. Il serait intéressant de voir dans ce passage en quoi Phèdre est-elle un personnage au cœur des passions. Pour cela, nous verrons dans un premier temps sur le personnage de Phèdre et son affolement, puis dans un deuxième temps sur la machination d’Oenone.
I) L’affolement de Phèdre devant le retour de Thésée
La souffrance de Phèdre est présentée comme acquise et établie par le temps et les valeurs des verbes : « je les plains », « c’en est fait », « est heureux »… sont conjugués au présent de vérité général. Cela amène le spectateur à penser que Phèdre ne peut se sentir innocente.
Le champ lexical de la mort, « mourrons », « cesser de vivre », « la mort », « héritage », « expirant », « perte », montre la volonté de mourir de Phèdre. Des verbes comme « trembler » et « craindre » nous rappel la peur de cette dernière. Mais ce désir de mort est pour elle l’ultime solution. « Mourrons » rappel son statut de reine : elle prend une décision importante. Ces dernières forces sont aussi représentées dans ce verbe.
On trouve une allitération en [r] au premier vers : « Mourrons : de tant d’horreurs qu’un trépas me délivre ». Ce son gutturale marque ici la gravité di sujet, de cette décision. Cette mort est donc présente, c’est la solution la plus sage pour stopper l’héritage tragique et la passion qui la dévore.
Elle pense à ses enfants, à peur pour leur avenir : cette idée de destin est une caractéristique du registre tragique.
Phèdre à une réaction opposée aux vers 884 et 893 : « Je le vois comme un monstre effroyable à mes yeux » et « Moi, que j’ose opprimer et noircir l’innocence