Pierre et jean : la plage de trouville
Le regard que porte pierre est un regard péjoratif, qui se manifeste à travers sa haine et sa misogynie. La focalisation interne à pierre, que l’on définit grâce aux verbes de perception auditive (voix égrenées), tactile (frôlant) et visuelle (voyait) et à l’indication spatiale « De loin », a pour but de mettre en évidence les sentiments qu’a Pierre face à cette foule. Dans un premier temps, la vision de Pierre vis à vis de ces femmes est une vision méliorative, puisqu’il met en exergue la beauté vestimentaire de ces femmes (ombrelles de toutes les couleurs ; toilettes de toutes les nuances ). Cette beauté est essentiellement due aux couleurs des vêtements. Nous avons aussi ici une métaphore filée de la fleur (« bouquets » ; prairies démesurée). On compare ici la fleur au vêtement, ce qui donne ici une connotation méliorative à la beauté des femmes, créant un effet pictural, embellissant encore plus la scène.
La vision méliorative est en parti due à la sensation agréable que ressent pierre, au niveau Auditif (voix, douce, rumeurs etc) souligné notamment par le sens métaphorique du mot «aspirer » > (voir ligne 8). Toutefois, la conjonction « Mais » amorce le passage d’une vision méliorative à une vision péjorative. L’expression « comme s’il s’éveillait » signifie que la vision précédente n’était rien d’autre qu’une illusion. Le portrait défavorable aux dames est influencé par la perversité de celles-ci. Cette même perversité est mise en valeur apr le renversement de la métaphore filée : elle devient maintenant néfaste, car nous avons désormais une « floraison de la perversité féminine ». Cela veut dire que toute cette beauté est uniquement stratégique.
La beauté esthétique (morale) se transforme en beauté provocatrice (immorale) (voir ligne 16 à 21).
Leur « grâce factice » n’est plus légitime, il s’agit là d’un moyen de séduction, d’une stratégie utilisée par les femmes. Leurs « tailles emprisonnées