Pladoyer monarchique
• Histoire de France :
Depuis toujours, nous nous imaginons les rois et les chevaliers comme les symboles d'une monarchie, en y ajoutant les châteaux forts et les princesses emprisonnées. Pour nous, la royauté d’aujourd’hui sortirait des contes pour enfants et d'un passé féodal, d’une sorte de noblesse opprimant le petit peuple pour son bien, de décisions prises par des personnes orgueilleuses et pleines d'ambition, des querelles de familles, une envie de pouvoir, des batailles, des massacres sanglants, l'huile chaude lancée du haut des remparts, les hommes torturés pour les forcer à avouer des choses qu'il n'ont pas fait, des hommes forcés à se convertir contre leur gré, de nouveau sous la torture. Mais tout ça, c'est du passé. Et même si un Roi supervisait les territoires, son contrôle en était minime, et l'influence qu'avait l'oligarchie et le clergé sur sa majesté était très importante, jusqu'à remettre en cause son pouvoir, et compromettre son rôle principal, qui était de gouverner en étant pragmatique et en réformant une société dans laquelle l'oligarchie noble et le clergé étaient ultra conservateurs. Deux principaux facteurs : la famine, qui fut le principal motif des révoltes rurales, et les bourgeois voulant eux aussi le pouvoir, amenèrent la faim au ventre des émeutiers parisiens qui prirent l'initiative de transformer Paris en boucherie. Nous avons ici connu la prise de la Bastille, avec 400 morts, dramatisée et amplifiée par rapport aux guerres civiles qui en firent plus de 400 000 chez les vendéens, où des hommes furent tirés au sort et envoyés défendre la République contre de prétendus ennemis Royaliste. Le peuple croyait trouver la solution à sa malnutrition en suivant les extrémistes, mais il n'a qu’attiré les foudres étrangères et créé de véritables boucheries. Quand le climat est devenu plus propice, la saison meilleure, les récoltes sont revenues d'elles mêmes. Les droits de l'homme et la répression des clergés et de