Plaidoyer contre la peine de mort.
Nous sommes le Jeudi 02 mars 2000, il sonne 0h25 et le jeune Noir Américain Odell Barns vient d’être exécuté par injection létale. Il a effet été condamné à mort pour s’être rendu coupable du meurtre de sa petite amie en 1991. Ce fut une exécution de plus dans la longue et triste liste des exécutions à la sentence capitale opérant dans le monde en général et aux Etats-Unis en particulier.
L’affaire Odell Barns est touchante et émouvante à plus d’un titre. L’on se rappelle que jusqu’à la dernière minute celui-ci n’a cessé de clamer son innocence. Estimant que la culpabilité de Odell Barns n’avait été qu’insuffisamment démontrée, des voix se sont élevées de part le monde pour demander aux autorités américaines de lui accorder la grâce. Parmi ces voix, on peut noter celle du Pape Jean-Paul II, du président Jacques CHIRAC et de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme. Mais tant la Cour Suprême que le gouverneur du Texas, Georges BUSH Jr (actuel Président des USA) sont restés sourds aux appels à la clémence lancés çà et là.
Odel Barns a été envoyé dans l’au delà ... Adieu Odell ! Et que la Terre te soit légère.
LE DEBAT
Au delà de cette exécution, c’est tout le débat sur le bien-fondé de la peine de mort qui est remis sur la sellette.
1- Les partisans de la peine de mort
Les partisans d’une telle solution mettent en exergue l’effet dissuasif de la sentence capitale ; ils se disent en effet exaspérés par une criminalité de plus de plus galopante et pensent donc que la mise à mort des coupables freine les velléités des éventuels candidats au banditisme. C’est en l’occurrence cet argument qui a été évoqué par les dirigeants des Philippines pour justifier le rétablissement en décembre 1999 de la peine de mort. C’est également sur la base de ce même argument qu’est intervenue la toute première exécution organisée depuis en février 1999 ?
Dans ce pays comme