Plan de commentaire oral: l'étranger d'albert camus, le meurtre
1. Le paroxysme d’un malaise
a) La chaleur
Plage « vibrante de soleil » = effet d’optique
« se pressait » induit une contrainte : il ne peut pas partir, il doit se presser, il ne peut pas reculer, il ne peut qu’avancer = empêchement
La brûlure du soleil= omniprésence
b) L’arabe et le couteau
Métaphore filée du couteau : « une longue lame étincelante » « le glaive éclatant » « cette épée brûlante » « il avait l’air de rire » c) Les sensations de Meursault
Peur : « il m’a semblé que le ciel s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu » « tout mon être s’est tendu »
Aveuglement : « un voile » « ce rideau de larmes » « mes yeux douloureux »
2. La manifestation de l’absurde
a) Le personnage de l’arabe
Il n’a pas de nom « L’Arabe »
Il est donc déshumanisé
b) Le soleil
Le soleil et ses effets
c) L’absence de sens
Le vide : ils sont seuls, il n’y a pas un signe de vie aux alentours.
L’absence de signification de la nature : « la mer a charrié un souffle épais et ardent »
3. Le cœur de la tragédie
a) La mort
La mort de l’arabe est tragique et confirme alors l’impression de culpabilité que ressentait Meursault depuis le début de l’œuvre : il est maintenant coupable d’un meurtre et ne peur plus affirmer que « ce n’est pas de [sa] faute ».
b) La prise de conscience
Meursault prend conscience du bonheur qu’il a éprouvé et irrémédiablement perdu au moment où il sombre dans le malheur : « J’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux. »
c) Le théâtre
Le « rideau de sueur » rejoint la métaphore filée du théâtre, avec :
Les « quatre coups brefs que [Meursault] frapp[e] sur la porte du malheur » peuvent être assimilés aux coups que l’on entend lors du début d’un nouvel acte au théâtre. Cela pourrait donc signifier que le personnage central entre dans une nouvelle phase de sa