Plan détaillé ''le lac'' lamartine
• Sujet amené :
Époque : Au début du 19e siècle
Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine
Titre de l’œuvre/de l’extrait : Méditations poétiques/Le Lac
Date et lieu de publication : En 1820, en France
Courant, genre et forme littéraires : Coup d’envoi de la poésie romantique, élégie
Lien avec le contexte : Le poème est en lien avec Julie Charles (Elvire), une jeune femme que le poète a aimé et attendu en vain à Aix en 1817. Elle mourut à la fin de l’année.
• Sujet posé : Démontrer que le poète dénonce la puissance du temps et qu’il demande à la nature de contrer ses effets dévastateurs.
• Sujet divisé : Le sujet divisé est suggéré par le libellé de la question :
1. La nature et le poète (en général) dans Le Lac;
2. Appel à la nature (en particulier) pour contrer les effets dévastateurs du temps;
3. Appel à la nature (en particulier) pour pérenniser les souvenirs d’un amour passé.
― Méditation du poète sur la fuite du temps.
― Le temps est indomptable.
― La nature comme témoin éternel d’un amour perdu.
DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF
I. Méditation du poète sur la fuite du temps
A. Le poète est nostalgique du passé.
1. Personnification du lac
a) « Ô lac! » (v. 5)
b) « Un soir, t’en souvient-il? Nous voguions en silence » (v. 13)
Le poète s’adresse au lac en lui donnant des traits humains pour faciliter le souvenir d’un moment de bonheur passé.
2. Imparfait
a) « mugissais » (v. 9), « brisais » (v. 10), « jetait » (v. 11), « voguions » (v. 13), « entendaient » (v. 14), « frappaient » (v. 15),
Marque la présence du passé.
C.A. : Le poète prend le lac comme témoin d’un temps révolu.
B. Le poète est en colère avec le temps
1. Interjections
a) « Eh quoi! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace? » (v. 41)
b) « Quoi! Passé pour jamais! Quoi! Tout entier perdu! » (v. 42)
Le poète interpelle le temps pour affirmer sa rage, il est déconcerté.
2.