Plan "en attendant godot" beckett
I/ La composition d'ensemble 1)La trame de l'Incipit => Impression d'une discussion de banalités. => Vladimir est préoccupé par le suicide «cette pensée», «parti pour toujours». => quiproquo «rien à faire». Il est détourné de son sens par Vladimir pour prendre un sens plus profond sur la vie en général. Estragon le disait pour parler de sa chaussure. => 2ème quiproquo «tu attends toujours le dernier moment». Vladimir prend ça pour la mort. 2) Les interruptions. => Il y a 3 interruptions d'Estragon sur la trame du suicide ( l.63, 47, 38, 44). => Estragon est préoccupé par sa chaussure du début à la fin. => Important décalage entre les personnages et leurs buts. Ils semblent ne pas faire attention à ceux que dit l'autre, enchâssement de 2 thèmes. Il y a cependant un lien entre la chaussure et la vie comme on le voit avec les quiproquo. La chaussure matérialise la souffrance, la dureté de la condition humaine.
II/ Comment le malheur de la condition humaine est il dit et figuré? 1)La difficulté à communiquer et la solitude de l'homme. => La pièce s'ouvre sur un quiproquo: lourd de sens. Difficulté à communiquer. => Chacun trouve l'autre indifférent, inconscient de sa souffrance.(effet incantatoire l.4849 et l.5354). => Les silences sont importants, phrases brèves, sèches. Discours qui paraît complètement décousu. Les mots semblent vide de sens et le langage inutile et vain. => Les personnages expriment leur solitude et leur angoisse au sein d'un univers qui a perdu toute signification. Ils sont seuls dans leur souffrance. (l.50) => ce