L’absurdité du destin dans la Condition Humaine

I) L’absurdité du hasard dans le destin de l’Homme

1) Un hasard menant à la mort * Si Tchen était passé plus tard chez Hemmelrich il aurait vu Katow qui aurait pu l’empêcher de commettre son attentat suicide en l’informant de l’absence de Chang-Kai-Shek dans la voiture. * Si Clappique avait perdu tout son argent rapidement, il serait sorti de la maison de jeux et aurait rejoint Kyo au rendez vous. Le hasard n’étant pas de son coté, il perdit tout son argent sans avoir pu prévenir Kyo.

2) Une mort absurde * Le hasard fit que Chang-Kai-Shek ne se trouvait pas dans la voiture lors de l’attentat suicide. Le sacrifice de Tchen est donc absurde, puisqu’il ne remplit pas son but. * Hemmelrich avec « son regard presque haineux » refuse de dire à Katow où se trouve Tchen. S’il lui avait indiqué que celui-ci était chez Shia, Katow aurait pu le sauver. * La femme et l’enfant d’ Hemmelrich sont tué par hasard par une patrouille nationaliste, alors que ceux-ci n’avait pris part dans aucune action communiste. On peut donc parler d’une mort et d’un assassinat absurde.

II) L’absurdité de l’addiction et de la guerre

1) La dépendance enferme l’homme dans un monde absurde

* Gisors se refugiant dans l’opium après la mort de son fils : « La pipe était la : la paix, (…) La libération était là, tout près », « Il ne faut pas penser la vie avec l’esprit, mais avec l’opium. (…) Libéré de tout, même d’être homme, il caressait avec reconnaissance le tuyau de sa pipe ». * Clappique en entrant dans la maison de jeux, quitte le monde réel et plonge dans celui de la dépendance : « Le croupier lança la boule ; l’attention quitta Clappique. Ici, il perdait de sa valeur : ceux-ci n’avaient pas besoin d’être distraits. Leurs visages étaient tous fixés par le regard à cette boule, dans une discipline absolue »

2) L’Homme transformé par l’addiction et la guerre

* Clappique cède à la