1. Allégorie (Aquien, pp. 45-46)L’allégorie « est une image qui se développe dans un contexte narratif de portée symbolique, selon une isotopie concrète entièrement cohérente, et qui renvoie terme à terme, de manière le plus souvent métaphorique, à un univers référentiel d’une autre nature, abstraite, philosophique, morale, etc.Elle se reconnaît donc à deux caractères principaux :- la continuité de l’expression figurée ;- la coexistence systématiquement maintenue d’un double sens, littéral et symbolique. »2. Anaphore (Robert)« Répétition d’un mot [ou de plusieurs mots] en tête de plusieurs membres de phrase [de vers ou de paragraphe], pour obtenir un effet de renforcement ou de symétrie. »3. Antithèse (Aquien, pp. 56-58)« Une antithèse […] est une figure de pensée qui présente deux idées opposées. […] Le plus souvent, c’est un simple effet de contraste entre deux termes. »4. Antonomase (Robert)« Trope qui consiste à désigner un personnage par un nom commun qui le caractérise, ou, inversement, à désigner un individu par le personnage dont il rappelle le personnage typique (ex. un harpagon [personnage de Molière] pour un avare, la Dame de Fer pour Mme Thatcher). »Forme particulière de métonymie ou de synecdoque.5. Catachrèse (Aquien, p. 74)« La catachrèse […] est une figure par laquelle un mot est employé par métaphore (cas le plus fréquent), métonymie ou synecdoque pour désigner une chose qu’aucun terme littéral ne désigne dans la langue : une feuille de papier, les ailes d’un moulin, ferrer un cheval[, à cheval sur un mur, les pieds d’une table].Comme telle, la catachrèse est source de polysémie. »6. Chiasme (Robert et exemples tirés de Aquien, pp. 82-83)« Figure de rhétorique formée d’un croisement de termes. » Cette figure est le contraire du parallélisme. Elle peut se présenter sous cinq aspects :- chiasme phonétique : « Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés » (sons an-eu/eu-an)- chiasme rythmique : « La froi/de cruauté // de ce soleil / de glace » (rythme