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Titre : Variabilité génétique bactérienne et résistance aux antibiotiques
Intro :
Les antibiotiques sont depuis longtemps utilisés pour combattre les bactéries. Nous nous sommes aperçu, au cours du temps, que les bactéries développent une résistance aux antibiotiques, les rendant moins efficace, d’où la campagne : « les antibiotiques, c’est pas automatique !! ». Pour cette raison, et afin de donner le meilleur traitement aux malades, les médecins conseillent de plus en plus des antibiogrammes.
Nous cherchons à démontrer l’efficacité d’action des antibiotiques sur les bactéries et le développement de leurs résistances
Nous allons réaliser un antibiogramme qui est une technique de laboratoire permettant de tester la sensibilité d’une souche bactérienne face à des antibiotiques.
Pour réaliser un antibiogramme, dans une boite de pétri, on place des pastilles imbibées d’antibiotique sur une souche bactérienne.
La bactérie peut réagir à l’antibiotique de 3 façons différentes : Soit elle résiste à l’antibiotique, soit elle est sensible à l’antibiotique, soit elle développe une réaction intermédiaire à l’antibiotique.
Le cas de réaction de la bactérie est déterminé par la CMI (Concentration Minimale Inhibitrice) qui correspond au diamètre de la zone d’inhibition.
Pastille Pénicilline petite moyenne
Pastille Te grande grande
Pastille Acide N moyenne petite
Pastille AM grande moyenne
La bactérie B.Mégathérium résiste à la Te et à la AM, développe un cas intermédiaire à la AN et est sensible à la pénicilline.
La bactérie E. Colis résiste à la Te développe un cas intermédiaire à la pénicilline et à la AM et est sensible à la AN