Politique coloniale de jules ferry
Les colonies : l'espoir d'un nouveau marché
A. Les conséquences de la Révolution industrielle et du traité franco-britannique.
B. La concurrence des pays européens
Le volonté civilisatrice de la « race supérieure »
A. « Le droit de civilisation »
B. Le rôle des missions catholiques dans la colonisation
Le prestige français retrouvé dans la colonisation
A. L'amertume française face à l'Allemagne
B. Les oppositions à l'expansion coloniales
C. Des solutions pour lutter contre les conflits
On peut dater la colonisation par la découverte de l'Amérique en 1496, mais celle-ci atteint son apogée dans les années 1880. Ce processus est un logique d'expansion démographique et de domination politique, culturelle et économique qu'un état développé pratique sur un autre état. Les peuples sont alors obligés d'accepter les liens plus ou moins étroits de dépendance. Ce phénomène touche le monde entier en passant par l'Asie et l'Afrique qui sont presque sous la quasi totale domination de l'Europe avec principalement la Grande-Bretagne et la France. Mais la colonisation en France prend un nouveau tournant dans les années 1870 lorsque la Troisième République née des cendres du Second Empire. Certains républicains souhaitent continuer les conquêtes coloniales de l'Empire alors que les royalistes, radicaux et une partie de la gauche sont opposées car selon eux, la France doit choisir entre sa "Revanche" face à l'Allemagne et l'expansion coloniale.
C'est le 28 juillet 1885 que le débat éclate avec le discours de Jules Ferry qui se retrouve face à la chambre des députés pour les convaincre de continuer l'expansion coloniale. C'est pourtant les députés qui avait mené Jules Ferry à démissionner de son poste de président du conseil ,le 30 mars 1885, car ils lui refusaient les crédits qu'il réclamait pour la guerre du Tonkin, en Indochine. Mais ce républicain modéré, connu pour avoir été le ministre de l'éducation et le