Politique monetaire au maroc
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EENNEERRAALLEE
La performance économique d’un pays est plurielle et peut être analysée par l’étude desindicateurs traditionnels que sont la croissance du PIB, le taux de chômage, le taux d’inflation, lacroissance de la production industrielle et la balance commerciale.La qualité de vie est un élément important de la performance économique. D’abord parce quetoute activité économique devrait avoir pour objet d’améliorer le bien-être des individus,l’économie étant ainsi au service du social. Ensuite, parce que le système économique a besoindes hommes et de leurs compétences pour fonctionner.Cependant, les études empiriques montrent que les formidables progrès économiques de certainspays s’accompagnent d’importantes dégradations des conditions de vie des hommes. Le social estau cœur de l’économique et l’économique est au cœur du social. Mais quelle définition peut-ondonner au social en tant que tel ?Deux choix s’imposent à nous. On peut donner au social une définition large qui engloberait « laplupart des aspects des conditions d’existence des individus » (Fournier et Questiaux),l’économique, le politique et le démographique étant différents aspects. On peut s’en tenir aucontraire à une conception étroite qui limiterait le social aux seuls domaines couverts par lesMinistères dits sociaux.Tout en admettant le lien étroit entre l’économique et le social, c’est la deuxième définition quenous allons retenir au niveau du cours même si elle peut paraître à premier abord assez limitative.Face à la crise d’endettement international des années 1980, le Maroc s’est engagé, à l’instar denombreux Pays en Voie de Développement à appliquer des politiques d’ajustement structurel encontrepartie du rééchelonnement de sa dette. Ces politiques d’essence libérale, axées sur uneréduction du rôle de l’Etat, la déréglementation, la libération du commerce extérieur, la réductiondes dépenses de l’Etat et la mise en place de politiques