Charles de Gaulle (8 janvier 1959-28 mars 1969) pose de ¾ de face, debout, la main droite posée sur une pile de livres, devant un mur de bibliothèque. Il porte un costume noir et blanc à boutons dorés, et arbore toutes ses décorations.

Georges Pompidou (19 juin 1969-2 mars 1974) adopte un pose semblable à celle de de Gaulle. Seule différence notable: sa main droite est posé sur une table.
C’est un homme intelligent, d’une culture très riche, qui à fait de longues études (normal sup. avec le futur président de la côte d’Ivoire).

Valéry Giscard d’Estaing (24 mai 1974-21 mai 1981) pose devant un gros plan de drapeau français. La photographie est cadrée sur le buste d’Estaing et non en-dessous de la main, comme les autres présidents.

François Mitterrand (21 mai 1981-17 mai 1995) est, contrairement aux précédents et futurs portraits officiels, assis, tenant un livre ouvert entre ses mains (le Essais de Montaigne pour affirmer son amour des lettres).

Jacques Chirac (17 mai 1995-16 mai 2007) nous accueille, avec sa posture courbée, dans le jardin de l’Elysée. A l’instar des autres présidents, il n’adopte qu’un sourire pincé, le regard neutre.

Nicolas Sarkozy (depuis le 16 mai 2007) reprend les touts premiers portraits: debout de ¾ de face, devant un mur de bibliothèque. Mais, tout comme Mitterrand et Chirac, Sarkozy a ajouté sa petite note personnelle: les drapeaux (le drapeau national et le drapeau de l’Union Européenne).

Les portraits officiels
Tous les présidents de la République française, sans exception, ont posé pour la photo officielle. On imagine très bien que le symbolique de cette image ait pu évoluer au fil des décennies. Du simple portrait de souverain, dans la lignée directe des peintures de rois, en passant par le symbole de l’Etat dans les lieux publics, jusqu’à la démocratisation de la photographie et de la télévision qui n’a laissé à cette photo qu’un vague statut d’objet souvenir. Pourtant, aujourd’hui, la photographie