Problématique: Peut-on apprécier un roman sans s'identifier au personnage principal ?
I. S'identifier pour mieux apprécier
a) Se mettre à la place d'un héros au personnage idéal
--> "La princesse de Clève" de Madame de La Fayette. On décrit le personnage principal dès le début du roman comme une jeune femme d'une beauté et d'un intelligence rare.
--> "La ferme africaine" de Karen Blixen. Ce livre autobiographique nous présente une jeune femme aux qualités nombreuses, réflexie et attachante.
b) Un personnage substitut
--> "Voyage au centre de la terre" de Jules Verne. On devient aventurier et vit avec les personnages les péripéties
--> "Sur la route" de Jack Kerouac. On est entraîné dans les aventures au point de croire les avoir vécu réellement.
c) Ressentir les émotions et vivre une histoire fantastiques
→ « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. On vibre aux histoires d'amour vécues par les jeunes Benette et ressent les mêmes émotions qu'Élisabeth, l'héroïne.
→ « Boule de suif » Maupassant. C'est comme si l'histoire nous arrivait, on évolue avec Boule de suif et ressentons les même forts sentiments d’écœurements et de révolte.

II. Le roman, plus qu'un personnage principal
a) Comprendre un personnage différents
« La part de l'autre » Eric Emmaniel Schimmt. On ne veut pas s'identifier au personnage principal (Hitler) mais cherche à le comprendre.
« L'étranger » Camus. L’identification est ici impossible car le personnage principal est trop éloigné de nous, il nous est étranger. Il nous intéresse justement par sa différence.
b) Un intrigue qui accroche
« Le vertige » Evguenia Guinzourg. L’intérêt du roman porte sur son histoire autobiographique, racontant son expérience des purges Stalinienne.
« Notre Dame de Paris » Victor Hugo. Victor Hugo nous tient en haleine par son histoire touchante et palpitante, sans pour autant nous identifier à Quasimodo, le personnage principal.
« Lancelot » Chrétien de Troyes. C'est les péripéties de ce valeureux