Pour ou contre la vision libérale du coprs ?
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SOMMAIRE
I- Une vision libérale qui dérange.
II- Un avis favorable à cette libéralisation.
III- Une question qui divise.
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Introduction
Pour parler simplement, la libéralisation du corps c'est débrider un certains nombre de normes sociales ou religieuses ce qui revient à assumer et à revendiquer la propriété du corps de chacun, et donc de pouvoir le monnayer comme il le souhaite.
Nous allons nous intéresser plus spécialement au phénomène de la prostitution en France qui est au centre de nombreux débats dans notre société.
On a souvent entendu parler de la prostitution comme « le plus vieux métier du monde ». Aujourd’hui, il est de plus en plus question du «travail du sexe » pour identifier tout service sexuel qui rapporte de l’argent. Malgré les apparences, on est ainsi renvoyé à des contextes différents pour une même réalité à savoir : faire commerce de son corps dans la sexualité.
Le mouvement des femmes, depuis les années 1970, a mis de l’avant la lutte contre tout ce qui opprimait les femmes, dans le monde du travail comme dans celui de la vie domestique ou privée : la prostitution en faisait naturellement partie. Récemment, au Québec en particulier, à l’occasion de la Marche mondiale des femmes de l’an 2000, des divergences de vue sont apparues, à l’intérieur même du mouvement des femmes, au sujet de la pertinence d’inclure le travail du sexe dans les situations de violence ou d’oppression sexuelle dénoncées par la Marche. Discussions et échanges ont montré non seulement la division ou le pluralisme dans la réflexion féministe sur ce sujet mais aussi la complexité de la question.
La prostitution et le travail du sexe sont-ils une même réalité? Doit-on juger de l’une et de l’autre avec les mêmes critères? Y aurait-il une double éthique? Celle qui évalue la prostitution comme un mal, une oppression, une situation de