Pour un art poetique raymond queneau
Structure du poème
Ce poème est en vers libre, il n’a pas de régularité syllabique. Ce poème est quand même un peu structuré puisqu’on remarque qu’il conserve la strophe
On peut remarquer la présence d’onomatopée avec « vlan » ou « d’un seul coup » dans la deuxième strophe ce qui prouve l’utilisation du langage courant oral.
On remarque l’utilisation du même groupe de mot trois fois « bien peu de chose », cela permet de rythmer le poème.
Utilisation de l’ironie
Dans la 1ere strophe du poème, Raymond Queneau utilise des provocations familières comme la comparaison des catastrophes naturelles (typhon, tremblement de terre, cyclone) avec le poème (strophe 1). Avec ces comparaisons, il exprime le fait qu’un poème ce n’est rien du tout c’est-à-dire « bien peu de chose » en comparaison des grandes catastrophes dans le monde (les Antilles, la Chine Formose).
Un poème, en quelque sorte, c’est quelque chose de banal. On peut considérer qu’en faisant cette comparaison, le poète utilise l’ironie pour dédramatiser la poésie.
Dans la deuxième strophe du poème, l’ironie est également présente. On est toujours dans le système de la comparaison. Il associe la poésie à un ailleurs tropical et lointain vers 5 et 6 (la Chine, le fleuve Yang Tse Kiang….), en fait la poésie renvoie au lointain par rapport à soi.
Dans cette strophe, nous avons une figure de style qui s’appelle une prétérition.
La prétérition est une figure de style consistant à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler[] Elle permet de ne pas prendre l'entière responsabilité de ses propos et se reconnaît à l'emploi de formules particulières d'introduction comme « Ai-je besoin de vous dire... » Ou ici dans le poème « ça ne fait même pas le sujet d’un poème » C’est contradictoire ce n’est pas un sujet d’un poème, ça ne vaut pas le coup d’en parler mais au final on en parle quand même.
Cette figure de style influence