Pour une nouvelle urbanisation, vers une architecture transformable.
L’habitat, les commerces et bureaux ainsi que les infrastructures représentent la partie bâtie de l’urbain. Les logements avec les commerces et bureaux qui en sont étroitement dépendants, se développent de manière assez spontanée dans les agglomérations tandis que les infrastructures exigent une période de planification et de réalisation beaucoup plus longue, compte tenu des nombreux facteurs de régulation et paramètres décisionnels. Cela donne souvent lieu à une urbanisation quelque peu désynchronisée entre l’habitant et sa ville.
De plus, c'est tout un panel d’infrastructures que les zones urbaines doivent posséder pour assurer tous les services nécessaires aux habitants. Ces infrastructures de mesurent aussi bien en terme de loisir et de sport que de transport, de la culture et de l’éducation ou de la sécurité et de la santé. Il est donc obligatoire pour les collectivités de choisir ou investir leur argent et leur espace en fonction des besoins les plus pressants mais aussi des besoins du plus grand nombre.
Pour ces infrastructures indispensable les priorités sont tant en termes de financement que d'allocation d’espace car la plupart des zones urbaines ne sont pas toutes extensibles indéfiniment. La tendance à l’heure actuelle des zones urbaine est à l’expansion mais plusieurs études(1) ont montré que ce type d’urbanisation n’offre que peu d’avantage comparé aux inconvénients majeures qu’elle apporte. En effet, l’étalement des villes oblige donc à plus de déplacement et à la construction d’un plus grand nombre d’infrastructures. Cela entraine notamment une pollution que l’on pourrait