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"La sorcière", Michelet
Michelet est un historien célèbre de son vivant du 19ème siècle. Il a publié des oeuvres sur l'histoire de la France comme Histoire de la révolution française. En 1862, Michelet publie un ouvrage historique, La sorcière, qui décrit le jugement des femmes persécutées pour des pratiques païennes alors que souvent, elles ne détenaient que la science des plantes. Le passage proposé raconte l'histoire relatant de l'affaire des possédées du Loudun, qui date de 1633, c'est-à-dire pendant la chasse aux sorcières lancée par le cardinal Richelieu. Cette histoire met en scène Urbain Grandier, un prêtre accusé d'avoir pactisé avec le diable. Comment Michelet dénonce-t-il le fanatisme au travers de son récit? Nous étudierons dans un premier temps les éléments qui montrent que ce texte et un récit historique, puis comment Michelet prend parti pour Grandier, et enfin, ce que l'auteur cherche à dénoncer tout au long de ce texte.
On remarque que l'auteur utilise des dâtes précises "6 décembre 1633"(l.1), "18 août 1634"(l.39) et des lieux existants "Saint-Germain","Louvre"(l.20), ce qui constitue le cadre spatio-temporel du texte. Michelet utillise également des noms propres des participants du procès, comme "Laubardemont"(l.1) ou encore "le père Joseph"(l.28), ce qui appuye la valeur historique du texte. Michelet utilise les temps du récit. On retrouve le présent de narration avec le verbe "arrive"(l.1), le passé simple avec le verbe "furent indignés"(l.3) et l'imparfait avec les verbes "suppliaient" et "venait"(l.13-14).On remarque également les verbes d'actions "se fit"(l.4), "qu'on fait"(l.6), "est fait"(l.7) qui sont en quelque sorte listés, ce qui donne une dimension épique à ce récit.
On peut voir que Michelet forme un cadre spatio-temporel afin de donner des détails sur le contexte historique de son récit, et pour que le lecteur puisse se plonger dans l'histoire.
On voit aussi que l'auteur prend parti