Pour être socialisé faut-il se conformer ou se différencier ?
Créons nous nous même notre propre chemin, ou est ce la société qui s’en charge pour nous par le biais de la socialisation?
« La socialisation est un processus par lequel la personne apprend et intériorise tout au cours de sa vie les éléments socioculturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et d’agents sociaux significatifs et par là s’adapte à l’environnement social où il doit vivre. »
Grâce à ce processus, certains traits culturels sont intégrés à la personnalité des membres d’une société, si bien que la conformité au milieu social se produit de façon naturelle et inconsciente.
La socialisation est assurée par l’action de certains mécanismes psychologiques comme l’apprentissage (acquisition de reflexes, d’habitudes, de savoir faire….), l’identification (à l’un des parents par exemple) ou l’intériorisation (intégration de traits culturels à sa propre personnalité).
La société n’agit pas directement pour assurer la transmission des normes et des valeurs, mais à travers l’action d’intermédiaires que sont les différents groupes dans lesquels s’insèrent les individus (famille, groupe social ou ethnique, groupe professionnel…) ou les institutions crées par la société (école principalement).
L’objectif de la socialisation est d’instaurer une certaine conformité afin que chaque individu puisse s’adapter et s’intégrer à la collectivité.
Nous pouvons nous demander l'importance de l’influence de la socialisation sur nos comportements : est-ce que la socialisation impose à l'individu de reproduire des modèles culturels ou est-ce l'individu qui se construit lui-même ?Ce sujet oppose d’un côté les holistes comme Durkheim qui considère les individus comme déterminés en grande partie par la société, et les individualistes comme Weber qui considère l’individu comme un être libre et rationnel.
Dans quelle mesure peut-on dire que la socialisation