Pourquoi la politique menée par nicolas sarkozy m’apparaît-elle comme anti-démocratique ?
Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu président de la république française avec 53% des voix obtenues. Bien que l’élection du président de la république ne déroge pas au principe démocratique du suffrage universel, la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ainsi que la politique menée depuis son investiture me pose beaucoup de questions sur l’avenir de la démocratie chez nos voisins français.
J’ai choisi ce sujet car j’ai plusieurs amis en France, plus particulièrement en Bretagne, où Sarkozy n’est généralement, pas du tout apprécié. Le diminutif de «Sarko» fait fréquemment «la une» des conversations, les événements qui ponctuent le mandat présidentiel provoquent souvent la plus grande indignation au sein de la population.
« Ensemble, tout devient possible » Tel était le le slogan de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP (Union pour un Mouvement Populaire). Une formule puissamment racoleuse qui invitait chaque français à l’élire comme 23ème président de la république.
L’homme annonçait la couleur : égocentrique au-delà de toute considération déontologique : « Votez pour moi, donnez-moi le pouvoir et tout deviendra possible »
Effectivement, tout lui est devenu possible. Insidieusement mais imperturbablement, l’homme prend successivement le contrôle de toutes les institutions au sein de l’ l’hexagone. Il va encore plus loin et dirige la présidence française de l’Union Européenne de juillet à décembre 2008.
Serge Hefez, psychanalyste, dépeint le portrait de Nicolas Sarkozy dans son livre intitulé «La Sarkose obsessionnelle» :
«Nicolas Sarkozy est majoritairement perçu comme celui qui s’est imposé en écrasant les autres. Il incarne l’individu tout-puissant, le promoteur de la réussite individuelle»
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l'université de Rennes, qualifie de «déni démocratique» la ratification