Le Moyen–Age a vu se développer un nouveau genre littéraire, le roman, c’est-à-dire une histoire écrite en langue vulgaire, qui n’était pas le latin mais le « roman ». Le siècle suivant a connu une affection pour la nouvelle. Si des créateurs ont privilégié le genre au récit pour s’exprimer, c’est qu’ils y trouvaient un espace de liberté créatrice qui permettait à chacun de s’épanouir selon le but, la nécessité qu’ils s’étaient fixés. Nous allons donc essayer d’analyser quelles peuvent être les motivations qui poussent un écrivain à choisir de raconter une histoire, quelles fonctions peuvent prendre le récit. Nous verrons donc que ces motivations peuvent être d’ordre affectif ou d’ordre intellectuel. Nous allons montrer que les écrivains racontent des histoires non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour donner une image de leur époque et des valeurs de leurs époques, et pour nous faire réfléchir selon leur point de vue sur la société voire la dénoncer.

En premier lieu, les auteurs écrivent par plaisir car ils ont beaucoup d'imagination et ils ont envie d'écrire des histoires. En vieillissant, Agatha Christie n'avait plus d'occupations et a trouvé de l'intérêt dans l'écriture de romans policiers. Les romanciers ressentent le plaisir de composer et aiment jouer avec les procédés de l'organisation. Sebatien Prisot, dans son roman "Un long dimanche de fiançailles" compose son roman pour que le lecteur soit aussi perdu que son