« Pourquoi reproche t-on à corneille de ne pas respecter les bienséances dans le cid de corneille? »
FAIT EN COURS
« Pourquoi reproche t-on à Corneille de ne pas respecter les bienséances dans Le Cid ? »
Le Cid est une tragi-comédie de Corneille qui vit le jour en 1637 et qui connut le succès dès ses premières interprétations au théâtre du Marais à Paris , mais, d'après ses opposants, cette pièce ne respecte pas les bienséances : l 'auteur ne doit pas choquer le spectateur , il ne faut par conséquent ni violence et ni intimité physique ou sensualité sur scène et les batailles et les morts sont censés se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. En effet, l'acte du Comte qui donne un soufflet à Don Diègue, montre qu'il y a acte de violence sur scène alors qu'à l'époque cela est interdit, de même que de porter une arme et offrir un spectacle sanglant comme lorsque Rodrigue surgit chez Chimène avec une épée couverte de sang du père de celle-ci : « Quoi ! Du sang de mon père encore toute trempée ! » (Acte II, scène 4). De plus, Chimène avoue à Rodrigue qu'elle l'aime encore et le reçoit chez elle malgré ce qu'il a fait : « Va je ne te hais point ! » ( Acte II, scène 4 ). Corneille, par cette phrase, fait preuve d'une grande immoralité car aimer l'assassin de son père n'est pas un comportement habituel. Pour Scudéry, auteur dramatique et critique contemporain de Corneille, celui ci ne respecte ni les vraisemblances et encore moins les bienséances « Il n'est point vraisemblable, revendique Scudéry, qu'une fille d'honneur épouse le meurtrier de son père ». Une pièce classique ne peut manquer au respect des bienséances