Pourquoi l'échec de la iie république ?
1896 mots
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« Voilà donc la Monarchie de Juillet tombée sans lutte, en présence plutôt que sous le coup des vainqueurs, aussi étonnés de leur victoire que les vaincus de leurs revers » (Tocqueville, souvenirs). La chute de la Monarchie de Juillet, a été précipitée par les journées de février 1848. Un banquet politique, en usage depuis la Restauration, avait été organisé le 21 février dans le XIIe arrondissement de Paris, ce qui a donné lieu a une révolution, déclenchée le 22 février, par l'interdiction de ce banquet. Mais celle-ci, dépassa largement le cadre d'une simple exigence politique. Louis-Philippe abdique le 24 février, ainsi s'éteignait la Monarchie de Juillet, victime de n'avoir pas su élargir sa base sociale. C'est dans ce contexte politique, que la Seconde République est consacrée, elle se dote ainsi d'une constitution où la prédominance de la tradition révolutionnaire ne saurait voiler la présence de certains emprunts à la tradition parlementaire et, plus encore, à la tradition plébiscitaire. Si cette expérience tourne court, elle consacre cependant – c'est là son apport fondamental – le suffrage universel de façon irréversible. Les « républicains du lendemain » : légitimistes trop heureux de voir disparaître le les Orléans, catholiques voyant en 1848 le début d'une ère nouvelle, membres de l'opposition dynastique espérant reconquérir à leur profit le pouvoir local laissé vacant par les « guizotistes », vinrent grossir les effectifs des « républicains de la veille ». Seulement, une telle unanimité, porteuses d'ambitions aussi divergentes, ne pouvait être durable. Nous nous attacherons donc a étudier les évènements ayant précipités l'échec de la IIe République, et nous demanderons ainsi, pourquoi l'échec de le IIe République ? Aussi, l'histoire de la Seconde République, est-elle avant tout celle de tensions : tensions, tout d'abord, entre générosité démocratique et maintien de l'ordre social, qui pèsent lourdement sur l'élaboration de la constitution du 4