CITATION «Le Roi ne peut pas faire comme il lui plaît, son pseudo pouvoir absolu est encadré et ne doit pas dépasser certaines limites, qui si elles étaient dépassées conduiraient à un gouvernement de la société arbitraire, et tyrannique. On distingue plusieurs freins au pouvoir royal, ce qui montre bien que le peuple, les conseillés, les juristes, ne souhaitent pas que le pouvoir exercé par le monarque, seul à la tête de l’Etat, ne dévie. Tout d’abord on trouve les barrières morales. En effet, puisque le Roi détient son pourvoir de Dieu, il doit l’exercer avec la sagesse édictée par la foi chrétienne. Il doit se conduire en bon Roi chrétien, protéger les églises évidemment, mais surtout ne pas commettre d’abus de pouvoir, rester un Roi qui veut uniquement le bien de son peuple. La conscience chrétienne le pousse à bien agir car il sera jugé après sa mort pour les actes qu’il a commis, encore plus sévèrement qu’un catholique banal, puisqu’il est, encore une fois, l’envoyé de Dieu. Néanmoins, les devoir du Roi ne reste que moraux, rien de plus. Ensuite viennent les barrières juridiques. Ce sont les lois fondamentales du Royaume qui ont été édictées par d’autres Rois ou sont validées par la coutume tels que les principes de masculinité, d’indisponibilité et d’inaliénabilité de la couronne, le Droit des autres pays, la franchise des villes, les différents privilèges du royaume, … Le Roi doit se plier totalement à ces diverses lois sinon il ne serait plus considéré comme le Roi de France et pourrait se trouver destitué, il aurait porté atteinte à des lois essentielles au fonctionnement du royaume depuis des années, même depuis les Mérovingien comme il est le cas de la loi salique, loi de succession en France. Enfin, la dernière barrière au pouvoir royal est celle du gouvernement à Conseil : « les lois et ordonnances des rois doivent être publiées et vérifiées en parlement ou en autre cour souveraine, selon le sujet de l’affaire ; autrement les sujets n’en sont liés ».