Poème zon
On note que dans cette partie du poème, Apollinaire parle de religion et de modernité, il en fait un parallélisme. En effet , Pour un hommage de l'univers vers l'avion, «la volante machine» vers , le poète convoque un véritable festival ornythologique. Mais il n’a pas choisis au hasard ces oiseaux : ils sont les symboles, les représentants, les délégués d’époques et de continents différents, de diverses croyances. Arrivant d'Europe, d'Orient, de Chine, d'Amérique, réels ou légendaires, ils semblent tous avoir une signification particulière. Mise à part ce parallélisme, on voit qu’Apollinaire parle beaucoup de religion, Sa religiosité se manifeste encore par « les poissons images du Sauveur », qui est une allusion au très vieux symbolisme qui montre le fait que « poisson » se dit « ichtus » en grec et que les cinq lettres d’« ichtus » sont les initiales de «Jésus-Christ».
On peut aussi voir que l’image d’une femme, qui est un douloureux souvenir, revient hantée le poète, au vers 86 : « L’amour dont je souffre est une maladie honteuse », au vers 87 « Et l’image qui te fait survivre dans l’insomnie et dans l’angoisse » et au vers 88 « C’est toujours près de toi cette image qui passe ». En effet, nous savons que dans la vie d’Apollinaire, les femmes ont eu un impact terrible. Apollinaire évoque aussi