Poésie du 19e siècle
Vers, strophes et rimes
Les différents types de vers :
Vers de
1 syllabe monosyllabe
2 dissyllabes
3 trisyllabes
4 quadrisyllabes
5 pentasyllabes
6 hexasyllabes 7. heptasyllabes 8. octosyllabes 9. ennéasyllabes
10. décasyllabes
11. hendécasyllabes
12 alexandrin
Les différents types de strophes :
1 vers monostiche
2 distique
3 tercet
4 quatrain
5 quintil
6 sizain
7 septain
8 huitain
10 dizain
12 douzain
rimes:
plates ou suivies AABB embrassées ABBA croisées ABAB
pauvre: 1 son ex: levé et tirer (é) suffisante: 2 sons ex: loup et filou (l + ou) riche: 3 sons ou plus ex: mémoire et grimoire (m + oi + re)
Procédés qui influencent le rythme, la sonorité
La césure : est une coupe (pause respiratoire) qui sépare les mots d’un vers.
Quand les syllabes d’ un alexandrin sont séparées en deux parties égales on appelle ces parties hémistiches. A l’analyse on marque la césure de deux traits verticaux.
La césure à l’hémistiche est obligatoire dans l’alexandrin classique:
Heureux qui, comme Ulysse, // a fait un beau voyage,
Ou comme cestui-là // qui conquit la toison (Du Bellay)
L’enjambement: Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil.....' (Rimbaud)
On est obligé de lier la fin d'un vers avec le début du suivant sinon il y a rupture de sens. Procédé poétique beaucoup utilisé à partir du XIXe. (L'alexandrin classique connaissait une unité de signification). Le poème n'est plus fait de segments distincts mais d'un fil continu. Les avis sont partagés quant à savoir si, à la diction, il faut respecter la pause de fin de vers ou non.
On appelle rejet le ou les mots « rejetés » au vers suivant (D’argent)
On appelle contre-rejet le ou les mots se trouvant à la fin du vers et qui forment une unité avec le ou les premiers mots du vers suivant (des haillons)