Le roman – Histoire littéraire

Antiquité :
Epopées en vers, absence de récits en prose.
Aristote : distinction récits mode narratif et mode dramatique.
Fin de la latinité : Pétrone, Le Satiricon ; Apulée, L’âne d’or. Qualifiée de sous-littérature.

Moyen Age :
Récits en langue romane (roman) mais en vers (octosyllabes).
Sujets : amour courtois, idéalisé, exploits chevaleresques.

Renaissance :
Récit en prose peu repris parmi les plus grands (Marot, Ronsard, Du Bellay)
Rabelais : inspiration des chroniques du Moyen Age.
Marguerite de Navarre, L’Heptaméron : inspiration de Boccace, Le Décaméron. Histoires encadrées par un fil directeur, récits plus ou moins brefs : recueils de nouvelles.

Epoque baroque (fin XVIe – début XVIIe)
Montaigne, dernières années Ronsard (thème mort), d’Aubigné, Corneille, Urfé.
Caractéristiques : surcharge, excès, ignorance du bon ton, mouvement dans la fixité. Circé : le mouvement, la transformation – Le Paon : l’ostentation, la constance.
Préciosité :
Ecole littéraire : réforme du langage (périphrases, métaphores pétrarquistes).
Jeux littéraires fondés sur les réflexions psychologiques
H. d’Urfé, L’Astrée : roman pastoral.
Mlle de Scudéry, Le Grand Cyrus, Clélie : dimension historique
Mme de Lafayette, Zaïde
Charles Sorel, Le berger extravagant : parodie des romans précieux
Romans comiques : langue familière, héros populaires, rire (Furetière, Le roman bourgeois, Scarron)
Romans héroïques : héritage des épopées. Sujets historiques, sans souci historique.
Narrateur homodiégétique (1ère personne) et intradiégétique.
Histoires imbriquées, idéalisation des personnages, qui sont nobles. Psychologie raffinée (Carte du Tendre)

Perception du roman : très méprisé, mais très répandu. Fonction de divertissement.
Mme de Sévigné : « Je songe quelque fois d’où vient la folie que j’ai pour ces sottises-là ».
Bossuet : « froides et dangereuses folies ».
Succès durable de ces romans (Rousseau, Confessions). Emma