Pratique inf
Description
Il s’agit de la réfection d’un pansement au talon chez un patient très algique, ayant un syndrome pyramidale, des hallucinations et alité toute la journée.
Après avoir prévenu le patient que j’avais l’intention de refaire son pansement et recueilli son consentement, je suis allé préparer mon chariot, me suis laver les mains dans la salle de soins et je suis partie voir le patient afin de lui refaire son pansement.
Sa plaie d’escarre est au stade de la phlyctène et l’épiderme s’est arrachée lors du retrait du duoderm, laissant le derme rouge, mais non douloureux selon ses dires. J’ai donc réalisé le pansement et remis un duoderm épais sur la plaie afin d’éviter qu’elle ne s’aggrave au stade de nécrose. Lors de ma réfection de pansement, je lui ai arraché la peau de la phlyctène, ma principale crainte fut que le patient soit mécontent ou que je lui fasse mal.
Analyse Pourquoi ce soin s’est-il bien déroulé ?
Mes précédents soins auprès de lui étaient mal perçus ou sans sa participation, cependant ici j’ai réussi me faire accepter dès le début.
J’ai organisé mon matériel de telle façon à avoir tout sous la main
Théorisation
Le patient ne collaborait pas aux soins peut-être par une appréhension à la douleur ou à mon statut d’élève.
Ce jour-là le soin c’est déroulé avec son acceptation et ainsi que sa participation de ce fait, la relation soignant-soigné a été favorisé. Parler avec le patient du soin, comment est sa plaie ainsi que mes gestes, ou bien d’un tout autre sujet qui peut le mettre en confiance.
Quand j’ai arraché la peau de la phlyctène, je l’ai dit au patient ce qui m’a permis qu’il soit plus en confiance avec moi
Bien préparer son matériel (tout prévoir) et tout mettre à disposition afin d’éviter les allers retours et faire attendre le malade, ne pas