Le libertinage au XVIIIème siècle

Au XVIIIème siècle, suit le Libertinage encouragé par la libération des mœurs, devient un hymne à la séduction, à la vie des plaisirs, à l'ivresse des débats philosophiques, du corps. Comme Choderlos de Laclos ou l'Abbé de Prévost qui écrivent des "romans libertins" afin de dénoncer les perversités morales de la société.
Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789
Le XVIIIe siècle voit se fragiliser progressivement la monarchie absolue avec la Régence de Philippe d’Orléans, puis avec le très long règne de Louis XV et ses guerres perdues sur le continent européen et outre-mer. La monarchie meurt finalement de l’impuissance de Louis XVI avec la Révolution de 1789 qui chamboulera l’Histoire de la France, qui, par la suite deviendra une République en septembre 1792. La naissance en 1776 de la République des États-Unis d’Amérique, soutenue par la France contre l’Angleterre, symbolise aussi l’entrée dans un monde nouveau à la veille du XIXe siècle où apparaît le personnage de Bonaparte.
Les mentalités changeront elles aussi avec le développement de l’éducation et des sciences notamment grâce à Newton, Watt, Volta, Lavoisier… et la diffusion des œuvres de l’esprit, le théâtre. La déchristianisation progressive de la société révèle des conflits entre le haut et le bas clergé, ou l’évolution du statut des protestants, admis à l’état-civil en 1787. Mais l’Église catholique reste un pouvoir dominant qui lutte contre les Lumières en faisant interdire leurs œuvres et en obtenant, par exemple, la condamnation à mort de plusieurs auteurs.
En ce qui concerne l’art, le XVIIIe siècle présente longtemps un art tourné vers la décoration avec le style Régence et le style Louis XV et ceux qu’on a appelés les « peintres du bonheur » comme Boucher, Fragonard, Watteau ou Chardin, ou les portraitistes Quentin de La Tour, Nattier ou Van Loo, avant de valoriser, dans la deuxième partie du siècle, un art sensible et moral avec Greuze, Hubert Robert ou