Pression fiscale et croissance economique en rdc
Par les Assistants :
FIKILY HERY MAMBO Floribert (I. S. C.)
BASONGOLA BOLOMBI Denis (I. S. C.)
INTRODUCTION L’objectif poursuivi par toute communauté est d’atteindre le développement, c'est-à-dire la recherche du mieux savoir, du mieux être et du mieux valoir de chacun de ses membres.
C’est à ce titre que tous les économistes et la majorité de décideurs politiques prônent la croissance économique. Plusieurs études sur la fiscalité notamment celles de la Banque Mondiale confirment le rapport qui existe entre la pression fiscale et la croissance économique. Elles estiment qu’une pression fiscale faible est sensée stimuler la production en augmentant les incitations à épargner, à investir, à travailler et à innover(1).
Dans tous les cas, les pays imposant la charge fiscale effective moyenne la plus faible à la population ont enregistré un taux de croissance réel du P.N.B. nettement supérieur à celui des pays plus lourdement imposés(2).
La préoccupation qui sous-tend notre réflexion sur question est de mesurer l’ampleur de la pression fiscale en RDC entre les années 1974 et 1995,pour en identifier les facteurs déterminants et déterminer les implications de l’état de cette pression fiscale sur l’économie du pays et enfin en proposer quelques pistes de solution. Autrement dit, vérifier si elle a influé positivement ou négativement sur la croissance économique. Avant d’approfondir notre réflexion, il nous revient de clarifier les deux concepts opérationnels de notre analyse.
I. CLARIFICATION DES CONCEPTS
I.1. Pression fiscale La pression fiscale peut être définie, en première approximation, comme la relation existant entre le prélèvement fiscal subi par une personne physique, un groupe social ou une collectivité territoriale et le revenu dont dispose cette personne, ce groupe ou cette collectivité. Elle dépend