Principe contra-cyclique
Problématique : Quels sont les fondements et critiques des politique de relance keynésienne dans le principe contra-cyclique ? |
A la fin du XIXème siècle a lieu la « Révolution marginaliste ». L’école Néoclassiques devient alors la principale école de pensée. L’Homme est parfaitement rationnel, il cherche à maximiser au mieux son utilité ou son profit sous les contraintes du marché (ressources, facteurs de production…) dans une concurrence pure et parfaite. C’est la croissance à long terme qui compte, l’Etat ne doit donc pas intervenir car le marché s’autorégule. Cependant en 1929, la crise éclate suite au krach boursier de la Bourse de New-York aux États-Unis. C’est à la base une crise de l’investissement, les entreprises ont beaucoup investi mais la demande n’était pas suffisante. Face à cette baisse de rentabilité, elles ont licencié en masse et baisser les salaires aggravant le problème jusqu’à « l’implosion » du système. Cette crise a sérieusement touché l’Europe dans les années 1930 remettant en question la pensée néoclassique. Une nouvelle école est apparue qui s’imposa surtout après les deux guerres mondiales dans une crise de reconversion. C’est l’avènement du keynésianisme de John Maynard Keynes. En 1936, il publia la Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie où il instaure les premiers pas de la macroéconomie. Suite à la crise, il explique que les situations de sous-emploi sont possibles et durables contrairement à ce qu’avançait les néoclassiques. Il justifie alors l’intervention de l’Etat dans l’économie pour lutter contre le chômage car il n’y a pas de mécanisme régulateur. Pour agir, l’Etat va lancer des politiques de relance qui sont des politiques économiques conjoncturelles visant à relancer l'économie d'un pays lorsque ses