Printemps
Avant même d'évoquer les circonstances exactes de ce voyage, il faut savoir que le poète emploi exclusivement le pronom personnel "nous" pour caractérisé l'humanité toute entière, c'est une manière de rendre le texte universel et accessible à tous. Dans se poème, c'est aussi sa propre vision du monde que le poète nous invite à partager, vision qui s'avère plutôt péjorative. En effet, Goffette souligne l'ignorance et l'insouciance de se peuple "ce que nous n'avions pas compris" (ligne 2), "sans savoir ou aller" (ligne 9).. Il décrit ainsi un peuple soumit aux ordres du "Maître" (ligne 2), personne dont l'identité n'est pas révélé au sein de se poème mais la majuscule qui le désigne illustre bien son statut de supériorité. Il est sans aucun doute considéré comme une grande divinité respecté de tous, il dirige le peuple et donne les ordres. Ce poème est peut-être à mettre en relation avec le passé d'enseignant de Goffette. Effectivement l'attitude autoritaire du "Maitre" est comparable à celui d'un professeur dans une salle de classe et l'insouciance du peuple liée celle d'un élève encore immature. De plus, le poète renforce l'idée d'ignorance qui règne au sein de