Prison ou libération psychanalytique?
De façon plus globale, qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains? Sur quels aspects pouvons-nous nous baser pour comprendre l’histoire de cette femme? Est-ce que c’est l’approche freudienne qui explique cet acte par la définition de l’être humain comme étant un être de pulsions? Ou ce serait plutôt l’approche rationaliste qui au contraire, réprime les sentiments et les pulsions pour laisser toute la place à la raison ?
Dans ce texte, je vais montrer tout d’abord comment la pensée rationnelle offre une explication basée sur la fonction pratique de la raison, celle de bien juger et de différencier le bon et le mauvais. Ensuite, j’analyserai les objections soutenues par Freud. Pour terminer, j’expliquerai comment la vision de Freud sur la définition d’un être humain comme être de pulsion apporte une explication à la question principale.
Tout d’abord, selon la pensée rationaliste, la spécificité humaine serait due à la supériorité de la raison. Il faut préciser que les sentiments ne doivent pas être réprimés, car ils « nous aident à prendre part au sort des autres » selon l’expression d’Emmanuel Kant. Pour les rationalistes, il y a trois fonctions liées à la raison. Il y premièrement, la fonction logique de la raison. Deuxièmement, la fonction cognitive et troisièmement, la fonction pratique de la raison. Je vais plus m’attarder sur la fonction pratique de la raison. Cette fonction permet à l’être humain de bien juger, de