Comment la psychanalyse va introduire une rupture épistémologique

I- Modèle de scientificité
17ièm Descartes dit que :
- cette méthode doit se fonder sur les maths
- « je pense donc je suis »
Pour fonder il faut faite table rase sur ce qu’on connaît (le doute hyperbolique), si je doute, je pense, donc j’existe. Ce qui fonde le dualisme ; il sépare le corps et l’esprit.
La psychanalyse est un scandale puisqu’elle montre qu’il existe des conflits psychiques.
Lacan : « Là où je pense, je ne suis pas. Là où je suis, je ne pense pas »
Moi sujet pensant, je n’ai rien avoir avec le sujet inconscient que je suis.
La psyché n’est pas uniquement la conscience, mais une seule partie (infime partie du psychisme), elle vient faire une rupture épistémologique.
Rupture épistémologique : Le modèle de pensée apparait réduit, où le modèle intérieur est un cas particulier du nouveau modèle. Ce nouveau modèle va plus loin. o La conscience est un processus secondaire :
 Fondé sur la logique, principe de non-contradiction et inscrit dans la temporalité de la vie. o L’inconscience est un processus primaire :
 C’est tout le contraire des processus conscients, principe de contradiction, ces processus ne sont pas inscrits dans la temporalité de la vie.
Pour connaitre les processus primaires, il faut donc les aborder autrement qu’on le ferait pour la conscience.
Pour parler psychisme il faudra essayer de ne pas forcement visé la cohérence, la rationalité.

En tant que sujet pensant, je suis qu’une toute petite partie de moi-même. Quand j’essaie de penser rationnellement je mets de côté l’inconscient.
Pour la psychanalyse il ne faut exclure l’inconscient, il ne faut pas se baser uniquement sur le rationnel comme la perspective scientifique (Descartes : réalité mathématique).

Il existe deux modèles de scientificité du 17ièm d’après Dilthey :
 Les sciences de la nature
 Science de l’exact (math/physique)
 Principe de cohérence
 Rationalité
 Loi du