Dans cet acte, le spectateur s'attend à assister à la vengeance de Done Elvire mais Molière place ici un acte de farce. En effet dans la scène nous avons un comique de mots par l'emploi du patois qui contraste le langage soutenu de l'acte 1 dans cette scène il y a aussi un comique de situation car Pierrot veut intéresser Charlotte par ses exploits mais il ne fait que l'intéresser au jeune seigneur qu'il vient de sauver.
Dans la scène 2 nous avons un comique de mot où Sganarelle fait preuve d'ironie en affirmant que Don Juan se mariait avec elle autant qu'elle le voudrait en sachant qu'il laisse tomber dès qu'ils seraient mariés, un comique de situation est aussi présent dans cette scène car Don Juan se vante d'avoir presque conquis Mathurine et dès qu'il voit Charlotte il change complètement de projet.
Dans la scène trois il y a un comique de gestes par la poursuite de Pierrot par Don Juan ainsi qu'un comique de caractère car Pierrot affirme qu'il ne craint personne en se réfugiant derrière Charlotte.
Dans la scène quatre nous avons un comique de gestes par tous les jeux de scène entre Don Juan et les deux paysannes. Il y a un comique de mots par les trois dernières répliques de Don Juan qui a compris que Sganarelle l’avait trahi et un comique de caractère avec les propos soutenus par Sganarelle totalement en contradiction avec lui-même par crainte de son maître.
Dans la scène cinq nous avons un comique de situation où Don Juan projette d'échanger ses habits avec Sganarelle et un commis de caractère par la stupeur et la crainte de Sganarelle à la fin de cette