Profit et investissement
-Le "théorème" de Schmidt est-il encore d'actualité ? Les profits expliquent-ils l'investissement? Si oui, y a t il une liaison mécanique, automatique et obligatoire? De quel type d'investissements s'agit-il? Les 25 dernières années nous montrent un fléchissement important de l'investissement en France. Durant des années 70 sous l'effet des deux chocs pétroliers l'investissement n'a cessé de décroître En 1983 l'investissement en France était retombé au niveau de celui de 1973. Depuis le milieu des années 80 nos gouvernants ont fait en sorte de permettre une restructuration des marges des entreprises afin de relancer l'investissement productif. Force est de constater aujourd'hui que nous faisons moins d'efforts d’équipement que l'Allemagne, la Grande Bretagne, les Etats-Unis ou le Japon. De 1986 à 1990 les flux totaux d'investissements recensés par le FMI atteignent 650 milliards de dollars contre 220 les cinq années précédentes, soit un total de 870 milliards contre 290 pour la décennie précédente. Entre 1998 et 2001, la France et l’Europe ont connu une croissance relativement forte et cette richesse supplémentaire a servi à accroître un peu l’investissement, à gonfler beaucoup les revenus du capital et à augmenter sensiblement la masse des salaires (essentiellement sous la forme d’embauches supplémentaires). Sous l’effet de la croissance , les entreprises se sont remises à investir, même si elles n’ont consacré à ce poste que 20% de leur valeur ajoutée en 2001 (17,4% en 1997 et 21,3% entre 1980 et 1990). Ainsi si L’investissement est la seule opération économique majeure à avoir une influence tant du côté de l’offre que du côté de la demande ; il se caractérise : au niveau de la demande par l’effet du multiplicateur d’investissement qui joue. Il montre qu’en définitive une dépense d’investissement supplémentaire se traduit par une augmentation plus que proportionnelle du niveau de la demande. L’effet